lundi 14 mars 2022

Griffin s'est endormi...



Le 11 mars 2022, Griffin s'est endormi paisiblement chez son vétérinaire, sans souffrance, à l'âge de 10 ans et 9 mois.
Nous avons pris la décision la veille, son état se dégradait rapidement ces derniers jours, après un sursis de presque 2 ans. Il avait l'air exténué, à bout de forces, les yeux fatigués, et pourtant, il trouvait toujours la force de montrer son affection avec quelques coups de langue, même s'ils n'étaient plus aussi vigoureux qu'avant. Le voici à droite, dans une vidéo enregistrée la veille de son départ.

En mai 2020, le diagnostic de sa lymphangiectasie ne nous laissait que peu d'espoir. Les visites vétérinaires étaient fréquentes et pourtant, avec beaucoup de soins et d'amour, il a tenu jusqu'au 11 mars 2022.

Avant ce diagnostic, Griffin a eu de nombreux problèmes digestifs (et bien d'autres), nous faisions pourtant très attention à son alimentation, mais ces soucis ont rythmé sa vie. Malgré cela, il a eu une vie on ne peut plus heureuse et a rempli la nôtre de bonheur, et c'est aujourd'hui ce que l'on doit s'efforcer de retenir.


La perte...


Ces derniers mois, on savait que son départ s'approchait.
Avant de vivre ce moment, on ne pouvait que se l'imaginer. Mais en réalité, une fois que l'on y est vraiment confronté, c'est bien pire que tout ce que l'on peut imaginer. Il faut le vivre pour le réaliser.
C'est la raison pour laquelle les personnes qui n'ont pas vécu cette expérience ne peuvent généralement pas comprendre la douleur que l'on ressent. Cet article en parle plutôt bien.
Faire le deuil de son animal peut ainsi être encore plus dur que lorsque l'on perd un proche, en raison du lien fusionnel qui se crée.

Griffin a emménagé avec nous dans notre maison en 2014. Il était tout le temps avec nous, j'étais avec lui presque 24h sur 24.
Comme l'explique cet autre article, "C’est parce qu’un animal de compagnie a tant d’importance dans la vie de son maître que son décès crée un vide immense et que le deuil est aussi douloureux."
C'est exactement cela. Griffin rythmait nos vies, ma vie était calquée sur la sienne. Il laisse donc un vide immense. Je dois trouver de nouvelles habitudes, de nouveaux rituels.
Finis le bonjour du matin avec les léchouilles sur mon nez, la préparation des médicaments puis du repas, les sorties pipi/caca, se coucher avec lui sur mes jambes...
Un peu plus loin dans le même article, il est indiqué "Le degré de souffrance ne dépend pas de la race ou la grosseur de l’animal, ni même de sa durée de vie, confirme la thérapeute Martine Golay Ramel. Certes, le lien s’approfondit dans le temps, mais la perte, elle, est liée à l’expérience personnelle."
Une fois encore, c'est ce que l'on ressent. La perte est vraiment liée à l'expérience que l'on a pu vivre avec Griffin. Il était partout dans la maison, même ces derniers jours alors qu'il passait la majeure partie de son temps à dormir, sa présence suffisait à remplir la maison, on savait qu'il était là. Une perte incommensurable.


Une maison vide

Griffin était présent dans chaque pièce.

Il était presque tout le temps avec moi dans le bureau, dans son panier, ou bien devant le chauffage (ci-contre), à profiter de la chaleur.

Il aimait également venir sur moi, sur mes jambes.
Lorsqu'il voulait que je le prenne avec moi, il s'approchait de moi assise dans mon fauteuil de bureau, se faufilait vers mes jambes ou me regardait en l'air. Je savais alors qu'il voulait venir sur mes jambes, il attendait que je le porte.

J'avais placé un pouf sous mon bureau pour allonger mes jambes, exprès pour lui, de manière à ce qu'il puisse s'y coucher, il adorait ça. Il faisait souvent la sieste sur mes jambes dans cette position (ci-dessous).



Dans la cuisine, il avait un coussin devant le chauffage, et dernièrement un panier l'avait remplacé, pour qu'il puisse se caler confortablement, sans trop de pression sur son ventre gonflé par sa maladie. Il m'y suivait tout le temps, il était toujours là pour surveiller la préparation des repas, que ce soit les siens ou les nôtres.
Parfois il était dans mes jambes, des fois que quelque chose ne tombe par inadvertance. Autrement, il observait tout cela depuis son coussin ou son panier, sa truffe reniflant parfois des odeurs plus ou moins intéressantes.
Même ces derniers jours, il finissait par me suivre dans la cuisine, mais c'était surtout pour être à mes côtés, pour ne pas être seul, car il ne mangeait presque plus rien.

A gauche, le 7 mars dernier, je venais de lui décortiquer des crevettes, mais il a rapidement refusé de les manger. Il était dans son panier, devant le chauffage de la cuisine.

Dans le séjour, il s'asseyait devant la baie (photo ci-dessous à gauche), près de la table, pour nous regarder manger. Il ne réclamait jamais rien, mas il savait nous faire comprendre avec son regard que quelque chose pouvait lui faire envie.
Il alternait avec le canapé (photo de droite ci-dessous). Il montait ses petits escaliers placés devant et allait se coucher là où je m'installe généralement dans le canapé, exactement à la même place, il se couchait et nous regardait prendre nos repas.
Si j'allais sur le canapé et qu'il était à "ma" place, il se levait et attendait que je m'installe pour venir se caler sur mes jambes.




Même dans la salle d'eau, il était là, puisqu'il nous suivait partout. Il s'asseyait ou se couchait sur le tapis de bain souvent plié, une petite surface, mais ça lui suffisait. Il me suivait vraiment partout.




Dans la chambre, il dormait avec nous sur le lit, sur la couette, là encore souvent calé sur mes jambes. Dans la nuit, il venait régulièrement entre moi et mon compagnon. Il n'était pas rare qu'on le retrouve ainsi au milieu le matin au réveil, ou encore à la place de mon compagnon s'il se levait avant moi, comme ci-dessous.
L'hiver ou lorsque les nuits étaient plus fraîches, il venait sous la couette et se couchait alors contre moi, la tête blottie sur mon épaule.
Ces presque 2 dernières années, je ne dormais plus dans notre chambre à l'étage, je dormais avec Griffin sur un matelas en bas.
A cause de ses médicaments, il buvait beaucoup et faisait souvent pipi. Alors il fallait le sortir la nuit régulièrement, sinon c'était l'accident assuré. C'était compliqué de devoir le porter dans l'escalier à chaque sortie et de plus, notre lit assez haut devenait dangereux pour lui car il sautait pour en descendre. Le matelas était donc la solution idéale pour gérer les sorties nocturnes. Avec mon compagnon, on se relayait. Nous avons manqué de sommeil ces 2 dernières années, mais cela en valait la peine.




Griffin était donc partout dans notre maison, elle me semble tellement vide aujourd'hui. Ses endroits dans chaque pièce me font immédiatement penser à lui : là où il y avait ses paniers, là où il se couchait, là où il s'asseyait...
Le 11 mars, après avoir laissé Griffin s'endormir, nous sommes rentrés chez nous, et nous avons aussitôt rangé ses paniers, ses coussins, ses escaliers, ses gamelles. C'était trop dur de les avoir en permanence sous les yeux dans chaque pièce de la maison.
Aujourd'hui, j'allume la radio ou la TV pour tenter de combler ce vide.

La douleur


Même après avoir rangé ses affaires, le vide laissé nous ramène toujours à son souvenir. C'est une douleur qui nous semble aujourd'hui insurmontable, à l'image de la multitude de témoignages à lire ici dans les commentaires. C'est impressionnant de voir à quel point nous sommes attachés à nos animaux, et que le vide qu'ils laissent derrière eux semble insupportable pour de très nombreuses personnes.

Cela fait maintenant 3 jours que Griffin n'est plus là, et nous pleurons chaque jour.
Aujourd'hui, je ne pense pas que l'on s'en remettra. La peine s'atténuera avec le temps mais sera toujours présente.
Adopter un autre chien est à ce jour inimaginable. Peut-être dans quelques années, peut-être pas.

Le jour du départ


Griffin avait rendez-vous le 11 mars pour contrôler son œil gauche, il a souvent eu des ulcères cornéens, mais il voyait également régulièrement le vétérinaire ces derniers temps pour le suivi de sa maladie.
Le 10 mars, nous avons bien réfléchi. Griffin avait vomi dans la nuit le presque seul repas qu'il avait pris dans la journée, du maquereau et des crevettes. On pouvait absolument tout lui donner depuis quelques semaines, le but étant qu'il mange. On a essayé tout type de viande, du riz, des pâtes, de la patate douce, je lui ai même fait des crêpes, chose qu'il adorait, des crevettes, des sardines, du thon, et je dois en oublier.

Ces derniers jours, il ne mangeait presque plus. Je lui donnais ses médicaments dans de la sardine qu'il a fini par refuser. La Vache qui Rit a remplacé la sardine, et ce vendredi matin, le 11 mars, c'est la première fois qu'il a refusé la Vache qui Rit. Un signe que la fin s'approchait... Il ne vivait plus, il survivait, dans un inconfort grandissant.

Il semblait tellement fatigué. Les seules choses dont il profitait encore étaient nos caresses et la chaleur, celle du chauffage ou bien celle du soleil. Il pouvait passer de longs moments devant le chauffage ou au soleil, dehors ou derrière une fenêtre.
Heureusement, Griffin a profité d'une belle dernière journée ensoleillée le 10 mars. J'ai sorti son gros coussin moelleux avec un plaid, et il s'est installé pour profiter de la chaleur, comme il adorait le faire.
Le voilà installé lors de cette dernière journée :


Des moments agréables pour lui, ça nous faisait plaisir de le voir profiter de ces derniers instants.
Ce même jour, il a demandé à venir sur mes jambes dans le bureau, chose qui était auparavant quasi quotidienne, mais qu'il n'avait pas réclamée depuis début janvier, il se contentait de son panier ou du chauffage.
Ce 10 mars, Griffin est donc venu sur mes jambes "comme avant" dans le bureau.
Etrangement, il a fait beau toute la journée et le lendemain jusqu'à son départ en fin de matinée.
Effectivement, à notre retour, sans Griffin, la pluie est arrivée, il a plu ensuite toute la journée, un vrai contraste, comme si la pluie avait attendu son départ pour qu'il profite du soleil qu'il aimait tant...

Le 11 mars, dans la salle de consultation, j'ai annoncé en pleurs notre décision au vétérinaire qu'il voyait souvent.
Il a ausculté Griffin, nous lui avons expliqué comment ça se passait ces derniers jours, la difficulté à trouver quelque chose qu'il veuille bien manger, il ne mangeait presque plus rien, son repas vomi, ses déplacements qui lui semblaient pénibles, son air fatigué, ses yeux presque endormis, sa vue encore diminuée, sa respiration saccadée... Bref, il s'éteignait petit à petit et je ne voulais surtout pas qu'il parte dans la souffrance.
Le vétérinaire nous a alors dit qu'il était d'accord avec nous, il a dit à Griffin qu'il avait eu des bons maîtres qui avaient tout fait pour lui. Il ne pensait pas qu'il vivrait aussi longtemps depuis son diagnostic en mai 2020, nous non plus.
Il est ensuite allé préparer ce qu'il fallait pour endormir Griffin. Il est revenu lui faire sa première injection, puis nous a laissés seuls avec Griffin. Nous sommes restés avec lui jusqu'à ce qu'il s'endorme paisiblement. Il n'a pas souffert, il s'est endormi et avait l'air apaisé, comme vous pouvez le voir :


Nous ne sommes pas restés pour la seconde injection, celle qui arrête le cœur. L'essentiel était que nous soyons avec lui jusqu'à ce qu'il s'endorme. Il ne savait pas qu'il allait mourir. Il s'est endormi entouré et sans stress.
Le choix de l'euthanasie, c'est l'ultime geste d'amour que l'on pouvait faire pour lui.

Vendredi prochain, nous avons rendez-vous pour sa crémation privée. Ce moment risque d'être difficile, mais il nous permettra en même temps de le voir une dernière fois, de clôturer cette histoire sans jamais l'oublier.


Les souvenirs


Nous avons vécu avec Griffin bien plus de beaux moments qu'autre chose.
10 ans et 7 mois à nos côtés, du bonheur avant tout, des balades, de la gourmandise, des séances de jeu, des siestes, parfois ensemble.
Il a aussi passé pas mal de temps chez mes parents qui ont toujours fait beaucoup pour lui. Il vivent dans la même rue, il aimait aller là-bas, il y avait ses habitudes comme chez nous.
On aimerait que ça ne s'arrête jamais, mais on sait pourtant parfaitement que le moment de se dire au revoir finit par arriver un jour ou l'autre.
Les moments douloureux sont une goutte d'eau à côté du reste, mais ils marquent la fin de cette vie partagée avec Griffin. C'est pour ça que c'est si dur.
J'espère que ce grand vide va peu à peu se réduire pour laisser une plus grande place aux souvenirs de ces moments de bonheur que l'on a partagés avec Griffin pendant presque 11 ans.
En fait, nous sommes profondément tristes en raison de l'absence de Griffin, du bonheur qu'il nous apportait, et la joie que l'on avait de le voir heureux. Il a eu une très belle vie et il faut vraiment que l'on se focalise sur ça plutôt que sur le vide créé par son absence. Mais c'est facile à dire. En pratique, il va falloir du temps, beaucoup de temps...

La nuit dernière, c'est la première fois depuis le départ de Griffin que j'ai rêvé de lui. Il courait à mes côtés, j'étais à moto, je ne devais pas rouler très vite puisqu'il parvenait à suivre la cadence, suivant toujours la même trajectoire que la mienne.

💓💗💖 On t'aimera toujours petit lapin chenapan 💖💗💓

Quelques photos et vidéos en mémoire de notre petit ange...




Son addiction au chauffage :






Sous la couette, sur le matelas où il dormait avec moi ces 2 dernières années :




Au soleil :







Le 9 février 2022 :





Son dernier Noël (2021) :



8 commentaires:

  1. Griffin...
    J'ai eu ma petite bouledogue en novembre 2013, elle avait 8 petites semaines... Bien sur avant même qu'elle n'arrive, on se renseignait partout où on pouvait sur l'arrivée d'un premier petit chiot dans notre famille, on a acheter des livres, sur l'éducation, sur le caractère du bouledogue, comment faire ceci où cela, et je suis tombé sur ton blog mon petit Griffin.. J'ai tt lu, lisais le dernier post publié avec beaucoup d'attention.... Que de souvenirs presque 9 ans après... Et aujourd'hui je lis cette ultime post, en ayant ma petite ippope sur moi, mon dieu les larmes viennent aux yeux en m'imaginant écrire moi même ces lignes...tu t'es bien battu mon petit ange, ton papa et ta maman ton beaucoup aimé, tu leur a si bien rendu...j'ai ai suivi des blogs sur le bouledogue mais Griffin le tiens était mon préféré, celui où l'on s'est dit go, un bouledogue français et rien d'autre, celui que je suivais avant même de savoir que moi même je serai là maman d'un tel amour.. Merci mon Griffin, merci pour tes précieux conseils, tes jolis moments de vie que tu as partagés avec nous, une énorme pensée à ta maman, ton papa dont l'absence que tu laisse doit être bien difficile à combler.. Veille sur eux, et aide les à ce souvenir de toi qu'avec le souvenir aux lèvres... Au revoir mon Griffin, bon repos tu l'as tellement mérité ❤️

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    1. Merci pour ce très beau commentaire.
      Ah ça oui il s'est bien battu ! Il a été entouré jusqu'au bout, il a eu une belle vie faites de jeux, de siestes, de balades, de gourmandise, de bains de soleil (ou de chauffage), de câlins...
      Si j'avais un conseil à donner, ce serait de faire une tonne de photos et vidéos. Aujourd'hui, on se replonge dans tout ça, on se remémore des moments oubliés. Qu'est-ce que je suis contente d'avoir toutes ces vidéos !
      Un grand merci pour Griffin, et pour nous aussi. Profite à fond de ta petite Ippope, le plus longtemps possible ! En tout cas, après lecture de ce commentaire, je suis sûre qu'elle aussi a une vie heureuse.

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  2. Coucou Alex, je ne publie pas ton commentaire tel quel, je le copie colle à l'identique en censurant ton numéro de téléphone :

    "coucou Aurélie C'est Alex, la maman du petit ange Rukia ...... quoi te dire ..... je pleure devant les photos de Griffin, ton article , et surtout de savoir que cette peine enorme t'envahit en ce moment . je suis de tout coeur avec toi, vous , je suis tellement désolée.... je suis si émue .. si tu veux me contacter je suis a ta disposition quand tu veux .06 xx xx xx xx je t'embrasse si fort ..Griffin est avec ma fille adorée à présent et doivent se gaver des crêpes la haut ..gros bisous .Alex"

    Je suis tellement désolée pour Rukia. Oui, j'espère bien que notre Griffin et ton adorable Rukiette se gavent de crêpes ensemble !
    C'est si dur et tu as vécu ça, personne ne devrait avoir à le vivre.
    Un grand merci pour ton soutien et ton numéro, je t'embrasse.

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  3. Incredible! The power you were given to put this on paper! Don't feel sorry for me, but this was already 'a tough pill to swallow' while reading, and it brought me back! I'm impressed, intrigued and overwhelmed, and I even made notes of my thoughts. One thing for sure: I can even empathize more with you now; especially while now witnessing Griffin was indeed basically everywhere you are! ��‍�� Most loyal!

    I don't know where to start, but to quote this (Google Translate(d)): "Grieving for your animal can thus be even harder than when you lose a loved one, because of the fusion bond that is created." — I can identify, but some won't understand ... It's so true!
    And this: "The degree of suffering does not depend on the breed or the size of the animal, nor even on its lifespan, confirms the therapist Martine Golay Ramel. Certainly, the link deepens over time, but the loss is tied to personal experience." — this is HOW I try to understand some - many don't seem to bond thát much with their pet, as I/we do! ♫ Treasure is measured in units of love ♫ �� This is also why I may have developed (a bit of) fear of commitment over time ...

    "Adopting another dog is unimaginable today. Maybe in a few years, maybe not." — I always wondered, but couldn't find the right moment and find it a very touchy subject; people kept asking about a possible new petventure (very soon already), but I often didn't know how to express myself, where 1 time, on a birthday, I felt/showed strong emotions, and my family went silent, among other people; confusing faces as well ... I'm still not ready for a new dog adventure, and if I follow my heart, it's still the best ... I can relate, and totally understand! I will probably not be the one asking you about it. Thanks for bringing this up! Again, not many people who will understand :/

    Then the photo and video content: priceless, but both heartbreaking and heart-wearming again, like the photos that belong to his last sunny day — you've been talking about with me.
    On the bright(er) side:
    - He indeed looks peaceful, having closed his eyes for the last time ��
    - "Last night was the first time since Griffin left that I dreamed of him. He was running alongside me, I was on a motorcycle, I must not have been riding very fast since he managed to keep up, always following the same path as mine." — I imagine this being nó nightmare, but a relatively fine and fun(ny) dream ✌ It also tells me that, although 'a long way to go on the road' and a lot to process, you seem to be processing bits at a time well while in REM (sleep). On a bit more neuroscientific level again (being pragmatic, I know): the more serotonin you manage to release within your body, the more melatonin can be produced from it = basically better nights and more effective dreams (and less nightmares!). My take is, that as long as you receive love (and don't feel alone in this!), and look back with pride (sure you do!), you'll be able to keep that (S-level) up! That's what I wish you, among so many other things — as a dog's best friend!

    Thank you very much for sharing this with us! Chapeau/respect ��

    Big hug, Mark ��

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    1. Thanks for taking the time to read this article Mark.
      Most loyal, that's exactly it. He was always looking for company. If I left a room, he would either follow me immediately, or he would join me a few moments later.

      Yes, some can't understand, especially because they haven't had a pet in life or because they haven't had such a close relationship with a pet. This ties in with what you say next, some people don't bond as much with their pets. I understand your fear of commitment.

      If one day you have to be ready to welcome a new animal, I think it will happen naturally. As you say, you just have to follow your heart. I remember a testimony I heard recently on a radio show. Someone who had lost his 17-year-old dog and didn't want a dog anymore, it had been so hard. Years later, while strolling on a beach, she came across an abandoned dog, and she had a crush, she welcomed this dog into her life.

      You are absolutely right about the photos, both heartbreaking and heartwarming, they evoke many emotions. Perhaps over time they will be mostly positive.

      Indeed, it was not a nightmare, it was a beautiful dream.
      I had a strange dream the night before, the 2nd about Griffin since he's been gone. He was in an outdoor area where humans seemed to be mining stone, with pickaxes. And Griffin, among other dogs, was handling a small shovel (don't ask me how) to pick up the stones. And I said to myself that we had to find him, because he was going to get too tired doing this all day. That's all, a very curious dream! Maybe it has some meaning.

      Thank you so much for your comment and your wishes Mark!

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    2. Thanks for sharing that story with me! Gives me goosebumps, but in a good way! I think it helps me too :) Lovely! The 'windows to a dog's soul' can tell so much as well!

      "Perhaps over time they will be mostly positive." — I think that's what has slowly happened with me, and still continues to happen; acceptance, after which I can look back with pride easier :)

      About the 2nd dream, which had me in awe for a moment: I'm sadly not a dream-expert, but maybe he was mining for a golden bone in stone :D Fun fact btw, that I — intentionally — decided to set a Steam profile background with
      (golden) stones ... Seems like another innocent dream, but in which you had to take care of him to be sure it wasn't just a slave, tiring his body ;-) Maybe it should be correlated with your heart-warming care, and besides, if Griffin
      was there, he must have thought you were there too with a pickaxe :)

      De rien! Thank you too, Aurélie!

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    3. Oh, fun fact indeed, your profile background with golden stones !
      Maybe Griffin was gathering gold... You are right, I was afraid he could be used as a slave. The first dream was better but your conclusion is nice : heartwarming care and him thinking I was there too. :)

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    4. Thanks! May your dreams my sweet as can be :) Btw: I've always wanted to share a Katie Melua song with you, so let's — without sharing links — refer to Katie Melua's soothing, and soul-nourishing 'Maybe I Dreamt It' — paying attention to the lyrics, I think you could sing this to Griffin; it being applicable on him ;-)

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